Le volailler LDC rachète les œufs Matines et vise Ovoteam

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  • Publié le : 14/10/2022
  • Rédigé par : Acsio Conseil

Le volailler LDC (marques Le Gaulois, Loué, Marie) a annoncé jeudi avoir repris la marque Matines au groupe Avril, auquel il veut aussi racheter la société Ovoteam, spécialisée dans les produits à base d'œuf.

« Renforcer sa position de leader de l’œuf plein air »

Le groupe LDC, qui « entend renforcer sa position de leader de l’œuf plein air », annonce dans un communiqué avoir finalisé l’acquisition de Matines, une des grandes marques des œufs de consommation « avec plus de 250 millions d’œufs vendus sur l’année 2021.

Le volailler veut accélérer « les engagements de la marque Matines vers les modes de production alternatifs (Bio, labels, plein-air et sol) en ligne avec les attentes des consommateurs ». L’intégration de Matines dans le périmètre du groupe sera effective à compter du 1er novembre 2022.

Matines compte trois centres de conditionnement, un site de stockage et deux établissements administratifs pour un total de 172 salariés. La société est passée depuis 2014 de « plus de 80 % d’œufs issus de poules pondeuses en cage » à « une majorité d’œufs alternatifs » (bio, sous label).

Une croissance solide

Par ailleurs, LDC annonce l’entrée en négociations exclusives avec Avril en vue de l’acquisition de la société Ovoteam, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’ovoproduits (jaunes blancs d’œufs sous forme liquide ou solide), à destination des industries agroalimentaires, de la restauration hors domicile et de la pâtisserie.

Ovoteam emploie environ 250 personnes et a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de près de 85 millions d’euros. La concrétisation de cette acquisition, s’accompagnerait d’un plan d’investissement de « plus de 7 millions d’euros programmés sur les trois années à venir ».

Cette « croissance solide », dans un contexte marqué par « les hausses de prix sur les matières premières, l’inflation persistante sur les autres coûts (énergie, emballages) et l’épisode d’influenza aviaire, repose notamment sur « les revalorisations tarifaires obtenues dans la volaille en France comme à l’international », indique le groupe.


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