Ce que propose le Sénat pour lutter contre le surpoids et l’obésité

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Face à l’augmentation du nombre de personnes en surpoids en France, un rapport des élus propose de contraindre les industriels à baisser la quantité d’acides gras saturés et de sucres ajoutés dans leurs produits.

Réguler par la voie de la réglementation

La commission est favorable à la fixation par la voie législative de teneurs maximales en acides gras saturés et en sucres ajoutés pour forcer les industriels à reformuler leurs produits. Ces valeurs pourront se fonder sur l’expertise de l’ANSES.

Il s’agit de cibler en priorité les secteurs les plus contributeurs aux apports en sucre et en matières grasses, et les familles de produits pour lesquelles une marge de manœuvre existe. Leur substitution par des additifs ne devra pas être possible.

Et par la voie de la fiscalité

En France, l’outil le plus emblématique de la politique nutritionnelle est le Nutri-score. Les rapporteurs doutent cependant de sa capacité à contribuer très significativement à la diminution de la surcharge pondérale dans la population.

La commission préconise aussi de mieux mobiliser la fiscalité sur les produits alimentaires. Comme plusieurs pays, la France a fait le choix en 2012 de taxer les sucres ajoutés des boissons sucrées non alcoolisées.

Si la responsabilité de l’ultra-transformation dans l’épidémie de surpoids et d’obésité se confirme, une taxe sur ces aliments ultra transformés (AUT) progressive pourrait être envisagée.

Une des recommandations porte donc sur le financement de nouveaux travaux de recherche pour évaluer les liens entre consommation AUT et obésité.

Cette taxe permettrait donc de rééquilibrer les prix en faveur des aliments bruts.

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