Les coûts de développement des entreprises sont souvent élevés alors pourquoi se priver de financements étudiés et conçus pour vous aider ?
Nous contacterLa crise sanitaire du Covid-19 a révélé les faiblesses de notre système tant d’un point de vue sanitaire qu’alimentaire. En effet, la mondialisation a conduit à déléguer une partie de la production de certains biens, même de première nécessité, à l’étranger.
Le 13 avril 2020, sept organisations constituant le principal écosystème du monde agricole français ont appelé à un « pacte de confiance » afin de développer la production alimentaire tout en tenant compte des impératifs écologiques et climatiques. Depuis, Emmanuel Macron, ne cesse d’affirmer sa volonté de rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française.
Plus que d’autres secteurs économiques, le monde agricole a été particulièrement mis sous pression pendant la crise liée au Covid-19. Les changements de mode de consommation des français confinés, les difficultés rencontrées pour la commercialisation de certains produits, les tensions sur les chaînes logistiques, ont remis l’alimentation au cœur des préoccupations des français, mais aussi des politiques.
En effet, au cours des dernières années, la France a externalisé jusqu'à un tiers de la production de certains biens de première nécessité. Parmi les plus grosses importations dans le domaine, on compte le soja, principal composant des produits alimentaires pour bétail. Cependant de gros progrès ont été fait en matière d’alimentation animale. Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (SNIA), par exemple, s’est engagé dans une stratégie d’approvisionnement plus durable avec un objectif de « zéro déforestation » d’ici 2025 et de « zéro conversion d’espaces naturels » à l’horizon 2030.
Les récents événements économiques et sanitaires ont rappelé l’importance, le potentiel et la richesse de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Ainsi, la souveraineté alimentaire est devenue un véritable enjeu pour la France, anciennement considérée comme le grenier à blé de l’Europe, qu’elle décide de remettre aujourd’hui au centre de ses préoccupations stratégiques.
Un objectif : conforter, soutenir, développer et, lorsque cela est nécessaire, relocaliser les filières de production. Les principaux axes de développement sont : l’investissement dans nos outils de production et de transformation, la transparence sur l’origine des produits, notamment l’origine France, la sensibilisation des consommateurs à l’intégration des coûts de production supportés par les agriculteurs, pour un juste prix de l’alimentation.
Rebâtir une souveraineté alimentaire sera donc un chantier ambitieux et ne sera possible uniquement grâce à une véritable démarche de solidarité.
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