Pêche : limiter les captures accidentelles des mammifères marins

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  • Publié le : 03/02/2022
  • Rédigé par : Acsio Conseil

Selon la FAO*, la pêche marine fournit à environ 820 millions de personnes des aliments nutritifs et des revenus à l’échelle mondiale. Elle représentait 171 millions de tonnes de produits aquatiques récoltés dans le monde en 2018 et 88 % de cette production était destinée à la consommation humaine (151 millions de tonnes). Ces chiffres représentent une hausse de 67% en 55 ans. Les stocks de poissons destinés à la consommation humaine ont dépassé celui de la viande (tous les animaux terrestres confondus).  

La pêche fait donc partie de l’identité culturelle traditionnelle d’une très grande partie de la population. Néanmoins elle génère des prises accidentelles ou accessoires, c’est-à-dire la capture non intentionnelle d’espèces non ciblées, non commercialisées et protégées, comme les tortues, les requins, les dauphins ou certains oiseaux marins.

Ainsi Le programme Licado « Limitation des captures accidentelles de dauphins » associant l’Ifremer, l’observatoire Pélagis, L’Organisation de producteurs Les Pêcheurs de Bretagne, l’Association du grand littoral Atlantique et la société SAS OCTech a démarré le 1er juin 2019 et pour une durée de trois ans. Financé par le Fond Européen pour les Affaires Maritimes et de la pêche (FEAMP), il a pour objectif de proposer des dispositifs technologiques et des stratégies opérationnelles pour limiter les captures accidentelles de mammifères marins.

L’Etat s’est aussi engagé dans cette lutte à travers différents axes :

  1. L’obligation depuis 2019 pour les pêcheurs de déclarer les captures accidentelles de mammifères marins. Ces données déclaratives sont utilisées à des fins scientifiques pour mieux comprendre et prévenir les captures accidentelles.
  2. Relever les échouages, publier les données et rendre compte de l’avancée des actions depuis décembre 2020.
  3. Equiper tous les chalutiers en interaction avec les cétacés en dispositifs répulsifs acoustiques et poursuivre le développement de solutions techniques.
  4. Mettre en place des programmes d’observation aériens, (hiver 2020/2021, 3 mois de survol pour estimer l’abondance et l’aire de distribution de la population de dauphins communs, un budget de 500 000 €).
  5. Tester l’embarquement de caméras à bord sur les fileyeurs (bateaux de pêche équipés de filets) du golfe de Gascogne à des fins de connaissance scientifique.
  6. Accomplir un projet international avec l’Espagne et le Portugal sur les captures accidentelles des cétacés.
  7. Mener une campagne d’observation volontaire des pêches à bord des chalutiers et des fileyeurs.

Ces mesures apportent un cadre légal nécessaire à la protection, la conservation de la faune et des écosystèmes marins. L’observation et l’analyse scientifique de la faune marine et de la pêche vont permettre l’adaptation des technologies afin de mieux protéger ces écosystèmes. Elles vont initier des études sur le sujet, informer les pêcheurs et participer à l’évolution des mentalités.

 

*FAO : Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations)


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